Huit jours après la Nativité de Jésus Christ, nous célébrons Marie sa Mère, celle qui lui a donné son corps et son âme par l’Esprit Saint venu sur elle.
Dès le IIIème siècle, les fidèles invoquaient déjà la Sainte Vierge comme Mère de Dieu, mais c’est seulement au début du Vème siècle que les théologiens ont commencé à s’interroger : l’Évangile nous dit que Marie est Mère de Jésus et que Jésus est Dieu, mais de là dire que Marie est « Mère de Dieu » … ? On considère qu’elle ne peut engendrer la divinité !
C’est le Concile œcuménique, réuni à Éphèse en 431, qui trancha la question : non seulement on peut appeler Marie « Theotokos » (qui a enfanté ou Mère de Dieu) mais on doit le faire absolument.
Saint Cyrille d’Alexandrie, lors de ce Concile, expliqua que Marie était Mère de Dieu parce que Jésus était homme et Dieu et que ses deux natures étaient indissociablement unies dans l’unique personne divine.
Non, Marie n’est pas mère de la divinité. C’est plutôt le Fils de Dieu qui fait de Marie sa Mère ! Mais, devenir mère signifie engager toute sa personne, corps et âme, pour la vie de son enfant. Marie s’engage donc librement de tout son être dans le mouvement de l’Incarnation qui commence à Nazareth et s’achève à la Croix. C’est pour cela que l’Église appelle Marie, Mère de Dieu et Mère des hommes.
Depuis l’instauration de la journée mondiale de la paix, en 1968, par le pape Paul VI, le 1er janvier, jour de la fête de Marie, Mère de Dieu, l’Église intensifie sa supplication en recourant à l’intercession puissante de la Reine de la paix, pour implorer la paix dans le monde et dans chacune de nos familles.