Un peu d’histoire

Abbaye de Sept-Fons

C’est sur la commune de Diou qu’est fondée en 1132 l’Abbaye de Sept-Fons, territoire faisant à l’époque partie du diocèse d’Autun.

Les frères Richard et Guillaume de Montbard (proches de saint Bernard) sont envoyés de l’abbaye de Fontenay, avec un groupe de moines, afin de fonder cette abbaye sous le vocable de Saint Lieu.

C’est donc un monastère Cistercien.

Durant le moyen âge l’abbaye souffre de la guerre de Cent Ans et des guerres de religion ; elle sera pillée et incendiée.

Quand en 1656 Eustache de Beaufort est nommé abbé commendataire, commence une réforme complète de la vie monastique (1661) qui va faire affluer de nouvelles vocations ; à sa mort le monastère compte entre 100 et 150 moines.

A la révolution, en 1791, les moines sont expulsés et l’abbaye vendue comme bien national. Deux de moines meurent sur les pontons de Rochefort en martyres et seront béatifies par Saint Jean Paul II.

Après un exil forcé dans l’ancienne « abbaye du Gard » en Picardie,  c’est en 1845 que les moines rachètent les ruines de Sept-Fons et y réimplantent la  communauté. La nouvelle église est consacrée en 1856.

Dom Jean-Baptiste Chautard, père abbé de l’abbaye de 1899 à 1934, va sauver Sept-Fons de la ruine financière en développant le commerce d’un produit diététique «  la Germalyne ».

En 1903 il évitera la fermeture de l’abbaye en demandant à Georges Clemenceau d’intervenir.

L’abbaye de Sept-Fons installe de nouvelles fondations en France mais aussi ailleurs : Israël, Chine, Tchéquie.

En décembre 1928, Jean Kiefer, ingénieur agronome Suisse (1907-1985), entre au monastère sous le nom religieux de « père Jérôme ». Homme de prière, il enseigne la philosophie aux frères en formation et écrit plusieurs ouvrages de spiritualité, la plupart seront publiés après sa mort. Il est considéré comme une des plus grandes figures de l’histoire du monastère

Situé en limite de zone occupée, pendant la seconde guerre mondiale, le monastère sera occupé par les troupes Allemandes.

Aujourd’hui, l’abbaye Notre-Dame de Sept-Fons compte environ 80 moines venus de divers lieux du monde qui vivent selon la règle de St Benoît (Trappistes). Les journées sont rythmées par la Sainte Messe,  les Offices, la prière personnelle, la Lectio Divina et le travail (agriculture et compléments alimentaires).

Après l’abbatiat fécond de Dom Patrick Olive (1980 à 2022), Dom Thomas Getti est le nouveau Père abbé depuis le 23 août 2024.

NOS ANCIENS CURES

L’Abbé Jean-Paul Chantelot était notre Curé depuis septembre 2019.
Il a rejoint le Père le 2 juin 2024.

Ordonné en juin 1976 à 25 ans, il était originaire de Bellerive-sur-Allier.
Incardiné dans le Diocèse de Moulins, il y a exercé la majeure partie de son ministère.

Voici son Curé-Cullum Vitae :

1976 à 1982 : Vicaire à Cusset
1982 à 1991 :  Vicaire à Montmarault
1991 à 2001 : Curé à Montluçon (paroisse St Paul-Ste Thérèse)
2001 et 2002 : Paris, accompagnement des séminaristes du diocèse
2002 à 2008 : Curé de Varennes-sur-Allier, paroisse Jean XXIII
2008 à 2015 : Curé à Vichy, paroisse N.D. des Sources
2015 à 2019 : Curé à Montluçon, paroisse de la Trinité.

Curé de la paroisse Sainte-Marie Mère de Dieu (19 communes), le Père Chantelot était aussi :
– Chanoine du chapitre cathédral,
– Délégué diocésain pour les relations avec le judaïsme,
– Délégué diocésain pour les relations avec les musulmans,
– Prêtre référent du MCR (Mouvement des Chrétiens Retraités).

 

« Après l’école laïque de Bellerive, je pars de 1963 à 1970 au petit séminaire de Moulins (…). Après mon bac, de 1971 à 1976 c’est le grand séminaire de Clermont-Ferrand, interrompu par un an de service militaire au 9e RCP, à Toulouse.
Je suis ordonné diacre le 29 février 1976, et prêtre le 20 juin de la même année.
Au cours de mes années de ministère, j’ai beaucoup aimé organiser des camps de jeunes, les faire marcher sur les pas de Saint Jean-François Régis et même les accompagner sur le Chemin du Puy à St-Jacques-de-Compostelle. Une autre grande joie ? Animer des groupes bibliques et faire découvrir la prodigieuse richesse de la parole de Dieu. Un loisir plus personnel, enfin : jouer du piano. »

Extraits de « Chez Nous », septembre 2019.