18 Août : SAINT ROCH nous invite

Dimanche 18 août, la Confrérie de Thiel/Acolin nous invite comme chaque année à venir fêter Saint Roch, bien connu comme guérisseur et patron de tous les pèlerins (notamment !).
Accompagnez Saint Roch à vélo au départ du May à 9h30. Le trajet passera par l’église de Thiel.
Rendez-vous pour la Messe à 10h30 chez Quentin SANGUILLON, aux Loges Ponthenats, 1935 route de Montplaisir à Thiel/Acolin.
A l’issue de la messe, verre de l’amitié puis repas partagé en commun (tiré du sac).
Enfin, après-midi détente avec pétanque, belote, jeux de société, lecture, …. sieste …
Nous vous attendons nombreux ! 
Contact : Bernard Mousserin au 06 40 07 72 35.

Qui était SAINT ROCH ?

Roch naquit à Montpellier, entre 1348 et 1350, pendant la grande période de la peste noire (qui dura deux ans et décima un tiers de la population de l’Europe).

Son père, Jean Roch de La Croix, dignitaire de la ville, en fut le premier consul, en 1363. Sa mère, dame Liberia, était originaire de Lombardie (Italie). Fils désiré et longtemps attendu, sa naissance se révéla en partie miraculeuse – ses parents ayant prié la Vierge Marie pour avoir un enfant – il naquit effectivement et avec le signe d’une croix rouge sur sa poitrine. Il passa son enfance dans un milieu profondément chrétien.

Il fit probablement ses études chez les Dominicains, ordre alors nouveau et en plein essor, avant d’étudier la médecine.

Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il aurait pu participer à la gouvernance de la ville mais il choisit plutôt de confier à son oncle cette responsabilité et il préféra distribuer tous ses biens aux pauvres. Puis il prit la route pour Rome.

En chemin, il traversa de nombreuses villes où la peste sévissait. Il mit en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu, en l’associant à des signes de croix et une invocation sur les souffrants et obtint rapidement de nombreuses guérisons.

Son charisme auprès des malades se révéla sans doute à ce moment-là. Étymologiquement, le charisme est un don fait par Dieu à un homme pour qu’il manifeste l’amour divin parmi les hommes. Il reprit son chemin pour Rome, lorsqu’il apprit qu’à Cesena, à l’opposé de sa direction, l’épidémie faisait rage. Il s’y rendit, faisant ce que Dieu attendait de lui au fur et à mesure de son pèlerinage, et obtint là encore des guérisons miraculeuses. Il arriva enfin à Rome, au début de l’année 1368, et s’occupa sans doute des malades de l’Hôpital du Saint-Esprit.

Roch quitta Rome en 1370 pour rentrer en France. Mais au mois de , il était de retour en Italie, à Plaisance, où il assista inlassablement, guérit et réconforta les malades.

Atteint lui-même par la peste, Roch se rendit péniblement jusqu’à un bois, pensant y mourir. À cet endroit, une source jaillit et un chien vint alors lui apporter chaque jour un pain. Il recouvra la santé et retourna aussitôt à Plaisance auprès des pestiférés, faisant preuve d’un courage et d’une humanité remarquables à leur service.

Il reprit sa route, mais les terres milanaises étaient le théâtre d’une guerre. Pris pour un espion du Pape, Roch fut arrêté. fidèle au voeu d’anonymat de tout pèlerin, il ne révéla pas son identité et demanda à pouvoir reprendre son chemin en tant qu’ « humble serviteur de Dieu ». Sa requête fut rejetée et il fut mis au cachot.

Son emprisonnement dura cinq ans. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu’à un prêtre, la veille de sa mort, survenue le mardi  âgé d’environ 30 ans.

Il a été canonisé en 1629 par le pape Urbain VIII, à la suite d’une ferveur populaire toujours continue et croissante. Ce jeune homme natif de Montpellier, laïc, qui n’a pourtant laissé ni une parole ni le moindre écrit, mais l’aura de sainteté, dès sa mort, se répandit comme une traînée de poudre et il fut partout invoqué comme un grand saint.

Des villes, des quartiers, des rues, des lacs, des collines, des forêts, des caps portent son nom, non seulement en France, Italie, Espagne et Europe, mais jusqu’en Argentine, Colombie, Afrique, aux Antilles, à Madagascar, aux Philippines, aux États-Unis, au Canada, au Brésil.

Saint Roch est le patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, dermatologues, apothicaires, mais aussi des paveurs de rues, des fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux, notamment de compagnie. Son culte, né d’abord en France et en Italie, est devenu très populaire et s’est répandu dans le monde entier. Il est aussi l’intercesseur le plus aimé du monde rural et paysan, et bien sûr il est le saint protecteur et guérisseur de la peste. Des centaines de lieux fêtent la Saint-Roch le .

(Librement « pompé » et inspiré de Wikipédia, que vous pouvez consulter pour plus de détails à la rubrique « Saint Roch » bien évidemment)