Services

Le Service de la Sacristie,
Un engagement au plus près de la Présence Eucharistique.

 

 Nous avons peut-être tort de hiérarchiser les engagements pris en Paroisse. Il n’y en a pas de plus importants que d’autres. Tous demandent des dons variés et de la disponibilité. Il y a un engagement mal connu et pourtant beau et essentiel, celui de sacristain(ine).

Avez-vous déjà réfléchi en quoi il est plus noble que l’on ne croit ?

Cet engagement comporte trois activités différentes et intimement liées pour accueillir nos frères et mettre en valeur la beauté de la liturgie.

⇒ Tout d’abord, ouvrir nos églises tous les jours, les entretenir régulièrement pour qu’elles soient propres et accueillantes.

Mettre à la disposition de tous nos frères de passage les informations nécessaires à leur vie spirituelle. Nos églises sont plus fréquentées que l’on ne croit, nous pouvons y faire de belles rencontres. Chacun de nos frères doit pouvoir rencontrer le Seigneur en vivant un face-à-face devant le Saint-Sacrement.

À l’image de ce paroissien assis devant le Tabernacle, interpelé par le Saint Curé d’Ars lui demandant ce qu’il faisait ici et lui de répondre « je l’avise il m’avise… ».

⇒ Ensuite fleurir nos églises.

Le fleurissement est indispensable ; les fleurs sont notre prière de louanges à Dieu, créateur de toute chose. Le fleurissement est au service de la liturgie ; il permet de différencier les temps liturgiques, de mettre en valeur les espaces liturgiques.

La beauté et l’harmonie des compositions doivent aider à la Prière d’Action de Grâce.

⇒ Enfin préparer la Table, mais quelle Table… La table de la Sainte Cène.

L’Autel, tombeau du Christ devient la Table du Repas où nous sommes tous conviés. Nous comprenons combien il est important de préparer avec méticulosité et rigueur les linges d’Autel, nappes, burettes, ciboire, calice. Rien n’est trop beau pour célébrer la Sainte Cène et rendre gloire à notre Seigneur Jésus Christ.

L’engagement de Sacristain(ine) est un engagement concret, au service de l’Assemblée et plus largement de toute la communauté.

Il ne doit pas reposer sur quelques personnes mais sur une équipe désireuse de servir.

Et si c’était vous qui souhaitiez nous rejoindre ?

Service d’accompagnement des personnes en deuil

 

Le deuil d’un être cher confronte celui ou celle qui est dans la peine à une solitude radicale.

L’entourage familial ou amical, lorsqu’il existe, est en première ligne et  fait ce qu’il peut pour aider cette personne.
Mais cette aide est difficile, souvent épuisante et décourageante pour les aidants qui vivent, eux, une autre réalité. Parfois même, les maladresses et les bons conseils donnés avec de louables intentions sont source d’incompréhension, contribuent à emprisonner la personne endeuillée dans son chagrin, et à creuser un fossé  entre elle et les autres, qui ne lui permet plus de pouvoir exprimer ses émotions.

C’est pourquoi notre paroisse a créé en 2022 un service d’aide et d’écoute des personnes endeuillées : il s’agit de proposer la visite à domicile d’un bénévole formé.

Toutefois, voici quelques préalables à connaître :

–  Cette visite ne veut pas être une intrusion, et ne peut avoir lieu que si la personne intéressée en fait la demande.

–  Elle se fera dans le respect les croyances de chacun ; il ne s’agit pas de faire du prosélytisme.

– Cette possibilité est donc ouverte à toutes et à tous, croyants ou non, catholiques ou pas, et non réservée exclusivement aux « bons chrétiens qui vont à la messe » !

– Enfin, le ou la bénévole, dans une écoute active et respectueuse, s’abstiendra de jugements ou de bons conseils.

Si donc vous vous sentez seul(e), si vous voulez parler à quelqu’un et être écouté avec le respect de ce que vous êtes, sentir un peu de chaleur humaine, nous sommes là pour vous.

Il vous suffit de téléphoner au presbytère (04.70.34.51.76), ou d’adresser un mail à paroissesaintemariemerededieu@moulins.catholique.fr 

N’hésitez pas ! Nous sommes là.

Le secours catholique

 

En tant que service de l’Église catholique, il a pour mission de soutenir les plus fragiles, il se mobilise sur le territoire hexagonal et outre-mer

et apporte son soutien dans plus de 70 pays et territoires en lien avec le réseau mondial Caritas Internationalis.

Le Secours Catholique s’attaque à toutes les causes de pauvreté, d’inégalités et d’exclusion.

L’association interpelle l’opinion et les pouvoirs publics et propose des solutions dans la durée.

LE SECOURS CATHOLIQUE DE L’ALLIER EN CHIFFRES EN 2021

16 lieux d’accueil avec 350 bénévoles, et plusieurs milliers de personnes accueillies.

L’équipe du Secours Catholique de Dompierre/Besbre se réorganise en 2024.

Les nouvelles modalités de fonctionnement seront communiquées à la Rentrée de septembre.

Servant d’Autel, une belle mission pour notre Eglise

 

Servants d’Autel, Servants de messe… autrefois « Enfants de chœur ». L’appellation a évolué, mais ils sont plus que jamais présents (plusieurs sur notre paroisse), et indispensables au bon déroulement des fêtes et événements liturgiques. Mais au fait, un « servant d’autel », qui est-ce, et quel est son rôle ?

Dans l’Église catholique, le servant d’autel intervient lors des actions liturgiques : participer aux processions, servir la messe… Son rôle principal est d’aider le prêtre lors des célébrations. Il s’agit souvent d’enfants (à partir de 6 ou 7 ans), mais il est également d’usage de confier cette fonction à des adolescents et même à de jeunes adultes, notamment aux séminaristes. L’habit liturgique du servant est l’aube (du latin alba, blanc) serrée autour de la taille avec un cordon.

Les servants d’autel ont un rôle spécifique dans la liturgie : ils rendent la cérémonie plus priante et plus solennelle en portant la croix de procession, les cierges, l’encensoir, la navette (qui contient l’encens) et aussi le Livre. Ils interviennent particulièrement à l’offertoire de la messe, pour aider à la préparation de l’autel et à la présentation par le célébrant du pain et du vin.

Leur fonction est donc importante, parce qu’ils se mettent non seulement au service du prêtre qui préside mais aussi au service de la prière communautaire : remplir avec cœur ce service pour aider les chrétiens à mieux prier, c’est une très belle mission d’Eglise.

Bien sûr, aider le célébrant et participer pleinement à la liturgie, trouver les bons gestes, cela s’apprend, au contact des plus grands lorsqu’il y en a, ou bien au contact du diacre et du prêtre, lesquels peuvent dispenser une formation.


Un intérêt pour le service de l’Autel se mûrit
à l’exemple de ceux qui servent déjà, lors d’une célébration, mais aussi lors de discussions familiales.
Parents, nous vous invitons à en parler à vos enfants. C’est davantage qu’une activité : mieux comprendre le déroulement d’une cérémonie et y participer, rentrer dans le Mystère de l’Eucharistie pour le vivre pleinement ne peut que les épanouir, les entraîner à servir et donner du sens à leur vie.

 

N’hésitez pas à contacter Philippe BASSET, Tel : 06.32.77.61.59 ou 04.70.42.51.25.     Mail : philippe.basset58@orange.fr

La mission des servants d’autel, selon notre Pape François

« C’est un honneur de servir Jésus lorsqu’Il donne sa vie pour nous dans l’Eucharistie. Par ta participation à la liturgie en assurant ton service, tu offres à tous un témoignage concret de l’Evangile. Ton attitude durant les célébrations est déjà un apostolat pour ceux qui te regardent. Si tu accomplis ton service de l’autel dans la joie, avec dignité et avec une attitude priante, tu susciteras certainement chez les autres jeunes un désir de s’engager aussi dans l’Eglise.  Mais servir la messe demande une suite : « Sers, et va ».
Vous savez que Jésus est présent dans la personne des frères que l’on rencontre. Après avoir servi Jésus à la messe, Il vous envoie Le servir dans les personnes que vous rencontrez ».

Pape François, 26 août 2022 (Site famillechretienne.fr, semaine du 3 au 9 septembre 2022).

Aux origines du service de l’autel

Dans les pays d’Europe, les enfants de chœur jouaient un rôle spécifique dans le chant d’église : le chant grégorien et la musique polyphonique. Ils étaient formés à cela au sein d’une école, ou maîtrise.

En France, ces écoles et ces chœurs ont disparu avec la Révolution. Au début du XIXe siècle, certaines cathédrales ont retrouvé un chœur. Puis les choses ont évolué peu à peu et les enfants de chœur ont trouvé progressivement une autre place, celle d’aider le service du prêtre.

L’instruction Redemptionis Sacramentum (2004) énonce que « les filles ou les femmes peuvent être admises à ce service de l’autel ». En 2011, le pape Benoît XVI a célébré une messe où des filles étaient servantes d’autel.

Certaines paroisses ont mis en place depuis le début des années 2000  des « servantes d’assemblée », un rôle qui n’existe qu’en France : les filles ne servent pas à l’autel mais participent à des activités comme l’accueil ou la quête.