Onctions des malades

L’ONCTION DES MALADES

La pratique ancienne réservait ce sacrement aux derniers moments de la vie, comme nous le rappelle son appellation d’ « extrème onction ».
Il n’en est plus de même aujourd’hui : un chrétien peut recevoir le sacrement des malades plusieurs fois, par exemple lorsqu’il est atteint d’une maladie grave, ou à la veille d’une opération risquée, quel que soit son âge. Il peut aussi le recevoir lorsqu’il est âgé et que ses forces déclinent beaucoup.

Onction des malades, sacrement de vie
L’onction des malades est le sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu. C´est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés et de sa tendresse envers nous dans les moments d´épreuve.

La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Il peut être administré lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie d’un hôpital, mais le plus souvent à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

 

Sur notre Paroisse :

L’onction des malades peut être donnée sur demande, pour cela contacter le Père Chantelot ou le secrétariat de la paroisse.

 

« Le malade, par sa souffrance, est associé à la Passion et à la Croix du Christ, offrant cette souffrance pour le Salut du monde. Cette union à la Passion du Christ donne ainsi un sens nouveau à la souffrance corporelle. Elle reste certes un mal que nous devons combattre par toutes les ressources de la pratique médicale, mais, en même temps, elle prend la signification d’un acte d’amour qui nous fait participer à la valeur rédemptrice du sacrifice de la Croix » (Site de la paroisse du Sacré-Cœur en val d’or, Paray-le-Monial).

 

Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »
(Rituel du sacrement pour les malades N° 129)

 

Témoignage :
« Le geste de l’imposition des mains, la croix du Christ tracée avec l’huile sainte ont été pour moi un temps de communion au Christ qui me dit : « Je suis là avec toi tous les jours et à chaque instant ; je t’aime comme tu es, avec tes faiblesses, tes joies ; tu es un membre de mon corps ». Cela a été un moment de communion, en particulier avec tous ceux qui souffrent et avec tous les saints dont les exemples me confortent dans mon choix de suivre le Christ ».